Résumé :
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Le recueil de vies de saints connu sous le titre de Légende dorée est sans conteste le légendier le plus célèbre que le Moyen Age nous a légué. Rédigé au milieu du XIIIe siècle par le dominicain Jacques de Voragine, mort en 1298 alors qu'il était évêque de Gênes, il a été conservé par plus d'un millier de manuscrits latins et traduit dès le XIVe siècle en plusieurs langues vernaculaires. Un public très varié, fait de clercs comme de laïcs, de prédicateurs, de religieux, de bibliophiles et de peintres, d'hommes et de femmes, a trouvé dans la Légende dorée ce qu'il cherchait pour méditer, prêcher, plier, pour s'informer, se cultiver ou pour inspirer son art. Issues du colloque international qui s'est tenu à l'Université de Genève en mars 1999, les contributions réunies par Barbara Fleith et Franco Morenzoni examinent attentivement ces questions en sorte qu'elles réévaluent la place de la Légende dorée dans la culture médiévale et qu'elles dégagent de nouvelles perspectives de recherche dans le domaine de la production, de la transmission et de la réception des textes hagiographiques.
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